Et oui, les meilleures choses ont une fin ! Nous voici de retour chez nous après 15j intenses en métropole ! Voici un petit résumé.

Tout d"abord, départ mouvementé. Réveil de bonne heure pour un grand ménage et une dernière lessive avant de partir. Je commence avec l'aspirateur ... qui décide de mourir prématurément. Qu'à cela ne tienne, toute contente de partir en vacances, j'attrape le balai de bonne humeur et termine ma tâche. Puis serpillière. Après 1h30 à transpirer et astiquer, .... panne d'eau ! Tout le quartier coupé jusqu'à midi pour cause de travaux. C'est dommage, on quitte la maison à 11h45 pour 24h de trajet. Les cheveux sales, une température corporelle avoisinant les 42°c, une odeur à faire fuir les makis les plus tenaces et notre seau d'eau marronasse à la main, nous étions fin prête pour le départ ! Heureusement, nous avons des amis sympa chez qui nous sommes parties nous laver en vitesse.

Arrivées à l'aéroport, attroupement. Discours en Shimaoré qu'un jeune homme a la bonté de nous traduire: les personnes n'ayant pas pu partir ce matin enregistrent en priorité. Moment de panique. "Comment ça ??? Ils ont annulé un vol ce matin et veulent les caser en priorité sur celui de cet après midi ??" C'est qu'on a deux autres correspondances, le vol a déjà deux heures de retard, il est hors de question qu'on ne parte pas tout de suite! Laetitia est partie voir ce qu'il en était auprès d'un des policiers qui bloquait l'accès aux guichets.

"C'est facile, cette famille est arrivée en retard ce matin, du coup elle n'a pas pu enregistrer et ils veulent qu'air austral les reporte en priorité sur ce vol ci qui est déjà plein"

"Et vous n'intervenez pas ?"

"Ah ben non, tant qu'il n'y a pas d'atteintes physique on ne peut rien faire"

"Si ce n'est que ça, je peux aller distribuer quelques baffes.... Et concrètement, si on passe sur le côté pour aller s'enregistrer, vous nous laissez passer?"

"Euh, ben, attendez. Euh. Le mieux c'est d'attendre un peu voir ce qu'il se passe... euh..."

Ni une ni deux, nous nous sommes précipitées sur le premier guichet, les gens se sont mis à crier, à pousser, mouvement de foule, les policiers sont intervenus, des personnes ont fait comme nous et hop, nous étions les premières à enregistrer ! Non mais oh ! Du coup, nous sommes arrivées avec un peu plus de retard à la réunion, juste juste pour la correspondance ! Et le reste du voyage était parfait !

Arrivées à Nice, nous avons retrouvé l'accueil chaleureux de nos proches (et de leurs bestioles respectives)

Nous avons passé 15j à profiter au maximum de nos familles et amis, même si nous avons eu très peu de temps à leurs consacrer. Et nous n'avons même pas eu le temps de voir tout le monde !!! Oubliés les projets de rando (pas le temps), rafting (trop froid). Ce fût essentiellement restau et apéros. Avec une activité imprévue:

Nous avons également fait un détour par le col de la Bonnette où nous avons pu dépasser les 600m qui sont le point culminant de Mayotte. Une nuit à Jausiers dans une superbe "villa mexicaine", des produits de terroir, une très jolie vallée...

Deux mariages formidables dont je n'ai même pas une seule photo !!!!

Et enfin une petite boucle par Paris: musée, ciné, huîtres .... (même pas peur avant de prendre l'avion). Bref, tout ce qui nous "manque" ici !

En somme, c'était des vacances magiques, essentiellement pour profiter à fond de nos proches ! Hâte de vous recevoir chez nous la prochaine fois... Et merci encore pour tout, c'était fabuleux. Pour nous avoir merveilleusement reçues, avoir fait le déplacement exprès pour nous voir, prêté les moyens de transport, organisé et réservé nos hébergement parfois, trituré les plannings dans tous les sens pour nous trouver un moment, .... C'était top !

Retour presque sans encombre (panne d'une pompe hydraulique de l'avion, bloquées 2h sur le tarmac à Paris...). On avait pu choisir nos sièges: nous n'étions que nous deux côtes à côte, à la fois côté hublot et couloir, personne pour nous empêcher de nous lever quand on veut ! Le pied !

Aujourd'hui, j'ai installé sur notre terrasse le hamac de Laetitia (la perceuse a prit feu), nous avons fait quelques courses et après midi lecture à la plage (la flemme de faire du paddle !). Bref, nous retrouvons notre vie difficile.